pix pix
logo
pix pix
pix pix
Accueil   Accueil  |forum   Forum  | disk   Téléchargement  | Contact   Contact  | Livre d'or   Livre d'or mardi 19 mars 2024    
pix pix
Menu
pix
pix   pix
pix pix
pix   pix

Infos
pix
pix   pix
pix

Bonne lecture

pix
pix   pix

Articles
pix
pix   pix
pix
pix
pix   pix

Histoire
pix
pix   pix
pix
pix
pix   pix

Cartes
pix
pix   pix
pix
pix
pix   pix

Agenda
pix
pix   pix
pix

19 mars 2024

lune    Saint Joseph  
précédant 
Mars 2024 
suivant
S Lu Ma Me Je Ve Sa Di
09         01 02 03
10 04 05 06 07 08 09 10
11 11 12 13 14 15 16 17
12 18 19 20 21 22 23 24
13 25 26 27 28 29 30 31
pix
pix   pix

Stats
pix
pix   pix
pix
En ce moment:
0 membre
11 visiteurs
353 visites aujourd’hui

Record visites :
27/09/23 : 37218 visites
Record membres :
08/02/07 : 4 membres
Record simultané :
27/09/23 : 2737 visiteurs
08/02/07 : 3 membres

Aucun membre connecté

2 300 680 visiteurs
depuis le 14/06/2006
pix
pix   pix

Mini-Stats
pix
pix   pix
pix
pix
pix   pix

Partenaires
pix
pix   pix
pix

Saison musicale de Laboule

Annuaire Mairie Laboule

Laboule sur Wikipedia


Laboule

pix
pix   pix

Citations
pix
pix   pix
pix Apprendre a mourir ! Et
pourquoi donc ? On y réussit
très bien la première fois !

Chamfort


Citations...

pix
pix   pix

pix pix

Index des articles > Ardèche > Cevennes Ardéchoise


Cevennes Ardéchoise 

Article posté par ¥laboule.village.
Paru le mardi 13 mai 2008 à 14:22
Vu 5819 fois.
Note : etoiles5 (1 vote)

Cevennes Ardéchoise



Paysages d'air, de lumière et de parfums subtils.

Les limites géographiques de cette région peuvent être assez variables selon les auteurs. Un compromis est de la limiter au nord par les cimes volcaniques s'étalant du Gerbier-de-Jonc jusqu'au col de l'Escrinet, à l'est par la moyenne vallée de l'Ardèche, au sud-ouest par la Lozère, au sud par la région des Vans. Elle est traversée du nord vers le sud par la départementale 104 qui relie Aubenas à Alès mais passe à distance des bourgs.

Étendue sauvage encore préservée, la Cévenne Ardéchoise abrite l'or du silence et le goût des choses simples. Les conditions climatiques sont parfois surprenantes tant l'été que l'hiver. La croissance de population est modeste et paradoxalement se fait davantage en milieu rural que dans les bourgs, sauf pour Les Vans. Au point qu'on en vint à manquer de bras pour l'entretien du complexe réseau d'alimentation en eau ainsi que pour la culture en terrasses. Ici on compte beaucoup sur le tourisme pour fournir un complément de revenus.

Le sol est fait de roches sombres: grès, schistes ou roches volcaniques qui se sont répandues là au moment où se mît en place le Massif Central, couvert de bois de pins ou de châtaigniers.
Depuis les bourgs à l'ombre des oliviers, la route des Cévennes, accidentée mais très pittoresque, traverse de profondes et larges vallées séparées par d'âpres crêtes étroites, qui ont permis la construction de quelques ouvrages hydroélectriques.

Selon l'altitude on trouve des arbres fruitiers des vignes en plaines, des châtaigniers vers 700 mètres, tandis que coulent les rivières torrentueuses et dans les veines volcaniques les eaux minérales et thermales, des rapaces planent dans un vol majestueux au dessus des arêtes schisteuses.

La Cévenne est séparée en deux par le massif du Tanargue. Le Tanargue domine tout le canton de Valgorge. L'origine du nom Tanargue remonte à l'époque celtique : Tanaris, dieu celte du ciel et du Tonnerre se manifestait violemment sur Arga, la montagne. Le Tanargue désigne ainsi la montagne du tonnerre.

La partie sud-ouest est constituée de "serres" étroits que bordent les "chams", maigres étendues planes servant aux cultures, ou les "faysses" pentes en gradins créées et entretenues par l'homme. C'est probablement la région de l'Ardèche qui a le plus souffert de l'exode rural, la population ne pouvant vivre uniquement des revenus procurés par les chèvres, les moutons et les châtaigniers, certaines maisons s'écroulent lentement, est-ce une évolution irrésistible pour le canton de Valgorge ou pour le village du "bout du monde" de Malarce-sur-Thines.

Extrait de: medarus.org/


Au sujet de l'article « Cévennes ardéchoises ».

Je lis une phrase qui m'interpelle : « Tanaris, dieu celte du ciel et du tonnerre se manifestait violemment sur Arga, la montagne ». Et ce serait là, l'origine du mot Tanargue.

Ce n'est pas la première fois que je lis semblable assertion.
1. Le dieu du tonnerre chez les gaulois n'était pas Tanaris, mais Taranis, cité par le poète latin LUCAIN ( 39-65 de notre ère) et que Néron contraignit à se donner la mort ( à 26 ans) pour avoir conspiré contre lui.

2. Arga, signifiant « la montagne » , ou nom de montagne, ne figure :

- ni dans l'ouvrage de Georges DOTTIN , « la Langue Gauloise », édité en 1918, à Paris, chez Klincksieck,
- ni dans le « Dictionnaire de la Langue Gauloise » de Xavier DELAMARRE, édité en 2003, à Paris chez Errance où il a aussi publié , en 2007, « Noms de personnes celtiques ».
Delamarre , près d'un siècle plus tard, apporte à l'ouvrage de Dottin, les retouches et les corrections rendues possibles grâce aux progrès de l'Onomastique .
- ni dans l'ouvrage de Pierre-Yves LAMBERT, « La langue gauloise », éditions Errance, 2003.

Quelle est l'hypothèse la plus vraisemblable pour expliquer le mot TANARGUE ?

Taranus / Taranis était le dieu celte du tonnerre. D'un vieux mot celtique : taran signi-
fiant orage, vacarme. Vieil irlandais : tarann. Gallois et Vieux breton : taran.
La culture celte était orale ( transmise par les druides) et les gaulois ne possédaient pas de système d'écriture. Ce furent les Grecs ( arrivés 6 siècles av. J.-C.) puis les Romains qui écrivirent les patronymes et toponymes gaulois. Puis les Gaulois instruits écrivirent leur langue, soit en Grec, soit en Latin.
Au musée Calvet d'Avignon, se trouve une stèle découverte en 1886 à Orgon (13) et portant une inscription signifiant : « Vebrumaros a offert à Taranus. » . Taranus, étant le nom du dieu ( théonyme).
Les Gaulois avaient un suffixe en -cn pour former les noms propres ( noms de personnes ou
de lieux) et Taranus forma le dérivé taranucnos, -os étant la déclinaison du nominatif sin- gulier. Taranucnos = le lieu du tonnerre.
A travers les âges : Taranucnos évolua vers Taranucos
Puis après métathèse (phénomène fréquent d'inversion des consonnes) taran devint tanar, et Taranucos devint Tanarucos.
L'affaiblissement des finales entraîna les passages de: Tanarucos à Tanaruco à Tanarco et enfin à Tanargo, francisé en Tanargue (après la forme occitane).
On peut rappeler que l'ancien nom du Pô italien, était Tanarus, le ( fleuve) grondant.

La montagne ARGA ?
Nulle trace de ce mot chez Dottin ou chez Delamarre pas plus que chez Lambert.
Il existe cependant une racine indoeuropéenne *arg = blanc, brillant, qui a donné le grec
Argos = brillant et que l'on retrouve au sens d' « argent » en vieil irlandais : argat,
en vieux breton et vieux gallois :argant, en gallois : ariant et en breton : are'hant.
En gaulois nous avons arganto.
Arganto-magus = le marché de l'argent a donné Argentan et Argenton.
Argentia = la rivière brillante ( car rapide), a donné l'Argens (83).
Le mot Argio = de couleur blanche, brillante, a dérivé vers « neige » . En Gallois eiry et en
Breton erc'h.

Quel rapport onomastique existe-t-il entre la brillance et la montagne ? Qui a pu dissiper cette « obscure clarté » sans nous fournir d'hypothèse plausible dans l'article incriminé ?
Même si certains privilégiés amassent l'argent ( stock-options, parachutes dorés) , ils n'en érigent pas des montagnes exposées à la convoitise des impécunieux de plus en plus nom- breux de nos jours. Mais cela pourrait expliquer pourquoi la Suisse est couverte de montagnes !!

Mais, trêve de plaisanterie, car on ne plaisante pas avec la Trève dans nos campagnes , lorsque descendent les vapeurs de la nuit sur nos bois et guérets !
Dans l'article cité , dans la description de nos rudes paysages cévenols, figure le terme « cham » désignant un plateau à lande désertique et inhospitalier. Cet oronyme ( mot dési- gnant un relief ) a traversé les millénaires pour parvenir jusqu'à nous.
Il est une survivance d'une racine pré-indo-européenne : *Kalm issue elle-même d'un racine *Kal signifiant « pierre ». Que l'on retrouve dans « calade » = rue empierrée, ou dans « calanque » = havre côtier dans des falaises vertigineuses , véritables décors de pierre.
*Kalm = plateau pierreux et aride.
Le mot est passé au Gaulois : calma pour se retrouver sous la forme calmis dans le Sud de la France dès le 9ème siècle.
Ancien provençal : calm = friche. ( Dict. Lévy).
Calm a évolué en Cam , puis dans notre région, le K devenant Tch , puis CH , ( phénomène de palatalisation en Nord Occitan où cabra devient tchabra) , Cam est devenu Cham , à l'origine de la Cham du Cros (commune de Joannas), de Cham Longue à St Etienne-de-Lugdarés et, sous la forme ( fautivement francisée, le p final apparaissant sur la carte de Cassini ) Lachamp Raphaël qui était Calm Raphaeli en 1483.
Pour terminer sur une note enjouée, rappelons l'héli-évacuation d'un chasseur blessé sur la Cham du Cros, il y a peu. Le journaliste qui avait relaté les faits ( Dauphiné Libéré ) avait tenu à préciser que l'hélicoptère s'était posé sur « le champ de Ducros ». Peut-être celui qui se décarcasse ???
Vérifier ses sources , sur la Cham du Cros, même pour un journaliste sérieux , constitue une véritable gageure si l'on considère l'aridité du lieu !!

Y.L.M.


pix   pix


pix pix
Site créé par ©AC

(Résolution d'écran recommandée: 1280 par 1024 pixels)

Laboule
pix pix

W!n Design